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Annexe 1: Croyances et biais cognitifs

Par défaut, la phase émotionnelle cognitive de la croyance relève du cortex préfrontal médian et participe à travers la plasticité neuronale à renforcer dans le cadre d'une pratique religieuse régulière immanquablement les convictions.

Plus largement, tout groupement, formel du point de vue juridique ou non, tend à agir à l'aide de biais cognitifs sur l'individu pour imposer un comportement impulsif de conformité à ses objectifs occultant le raisonnement (en matière commerciale, le marchandising).

Les biais cognitifs entachent la connaissance. Ils peuvent être introduits consciemment dans une proposition pour diffuser une contre-vérité en vue de se constituer un avantage, souvent d'ordre pécunier ou social. La mauvaise foi perçue comme une agression par l'un des débateurs met fin à l'échange de vues et agit en réaction sur le système endocrinien (adrénaline...). 

"On a toujours tort d'essayer d'avoir raison devant des gens qui ont toutes les bonnes raisons de croire qu'ils n'ont pas tort" suivant l'humoriste Raymond Devos.

- Le biais cognitif de confirmation, très courant, conduit à faire un tri sélectif dans les informations pour ne retenir que celles qui confortent un argumentaire et à discréditer celles bien établies qui le contredisent. Ce biais est marqué dans les contextes polémiques où les informations sont insuffisantes pour trancher un débat.

Il ne peut donc pas y avoir convergence de vues là où le biais cognitif de confirmation entache l'argumentaire.

- Le biais cognitif de la loi des petits nombres: ce biais pousse l'individu à prendre pour certaines des observations/informations basées sur trop peu d’occurrences. La taille insuffisante de l'échantillon statistique peut générer un écart-type important. Une variante de ce biais consiste à affirmer que deux événements identiques ne peuvent pas se produire à la suite si leur fréquence d'apparition est estimée faible.

- Le biais cognitif d'extrapolation à partir d'une confusion entre deux notions distinctes.

Le recours aux biais cognitifs est fréquent chez un individu en état de dissonance cognitive:
Selon la théorie de la dissonance cognitive énoncée dans les années 50 par Léon Festinger, lorsque les circonstances amènent une personne à agir contrairement à ses convictions, cette personne éprouvera un état de tension mentale inconfortable appelé dissonance.  Cette tension sera réduite après introspection visant à modifier ses convictions de manière à être cohérent avec son comportement dans l'action.

Un exemple de dissonance cognitive est le paradigme de l'infirmation des croyances. Confrontée à une information non cohérente avec ses croyances, une personne cherchera à la fois à rejeter, altérer cette information et à se lancer dans le prosélytisme.

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